Chevalières armoiriées ou héraldiques
Tous les bijoux ont été créés sur mesure dans notre atelier à Nantes. Si vous voulez faire plaisir ou vous faire plaisir avec un bijou unique, venez à l’atelier nous rencontrer ou appelez-nous au +33 (0)2 85 52 38 63
Un peu d’histoire
L’histoire des chevalières a plus de 4 000 ans et remonte à l’Égypte antique, époque où les bagues se paraient de hiéroglyphes, signe de rang social, de pouvoir et utiles pour sceller des relations commerciales.
C’est au cours du Moyen-Âge que la chevalière fait son apparition en France où elle est alors exclusivement réalisée en or jaune. Les hiéroglyphes ont laissé la place aux sceaux représentant les armoiries de famille. Ce bijou spécifique et hautement symbolique est alors porté par l’ensemble des nobles. Ceux-ci s’en servent pour cacheter à la cire leurs documents à l’aide de leur blason et ainsi les authentifier. En cette période de fort illettrisme, ce système permet d’identifier facilement l’auteur des missives.
Au fil du temps et de la démocratisation du savoir de l’écriture, cet anneau également nommé « sigillaire » perd de son utilité. Peu à peu, les sceaux en cire sont donc remplacés par les signatures manuscrites et la chevalière tombe en désuétude. Elle retrouve finalement un nouveau souffle et de sa superbe à partir du 18ème siècle, période à laquelle, elle redevient tendance auprès des hommes dans un premier temps. Toujours empreinte de statut social, elle est alors particulièrement prisée des élites qui affichent leur longue lignée de cette manière. Elle symbolise l’héritage et de l’Histoire familiale et est transmise de génération en génération. Elle devient à cette époque un véritable accessoire de mode.
Évolution de la tradition héraldique
A partir du 19ème siècle, l’or n’est plus l’apanage des chevalières héraldique et on voit apparaître les armoiries de famille gravées sur des pierres précieuses grâce à la technique de l’intaille. C’est également à cette période que les femmes commencent à porter ce bijou à l’auriculaire gauche.
Traditionnellement, la chevalière est portée à l’annulaire gauche par l’ainé de la famille, chef de nom et d’armes. Les cadets eux, la porte à l’auriculaire droit. De nos jours, il est désormais néanmoins plus courant de la voir portée à l’annulaire gauche par de nombreux hommes.
Depuis la fin de la monarchie Française, le port de la chevalière s’est répandu et n’est plus exclusivement réservé à une caste. Chaque personne peut créer ses propres armoiries ou solliciter l’aide d’un héraldiste pour les imaginer, respectant ainsi les codes qui y sont associés.
De nos jours, l’or rose a également fait son apparition dans cet univers et cette couleur est maintenant très prisée.
Symbolique du blason
En France, les écus des femmes sont traditionnellement de forme losange ou ovale.
Quant à ceux des messieurs, on retrouve principalement le scutiforme de taille ancienne ou moderne.
Les armoiries de familles nobles peuvent être « timbrées », c’est-à-dire surmontées d’une couronne (si la famille possède un titre de noblesse), d’un heaume c’est-à-dire un casque d’écuyer avec ou sans lambrequins (symbole de la chevalerie pour celles qui ne possèdent pas de titre), ou enfin d’un manteau pour les princes et souverain.
La gravure
Les chevalières armoiriées sont gravées en creux ou négatif pour permettre de révéler le blason à l’endroit au moment de l’apposition de la cire. La gravure en taille douce consiste à inciser le métal afin de lui apporter des formes et du relief.
Un savoir-faire en voie de disparition
Ce métier fabuleux et exigent, inscrit à l’Inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en France, nécessite une grande dextérité, beaucoup de précision et une minutie particulièrement développée. Ces véritables artistes que sont les sculpteurs réalisent leur travail à l’aide de nombreux outils et d’échoppes. L’art de la gravure se perd malheureusement et les graveurs sont de moins en moins nombreux sur le territoire hexagonal. Les délais de réalisation se sont donc prolongés et nécessite de la patience (de 4 à 6 mois selon la période de l’année).
De nos jours, de plus en plus des gravures sont réalisées au laser. Garant de d’un héritage ancestral, notre atelier a fait le choix de valoriser la gravure héraldique réalisée à la main de manière traditionnelle par un artisan graveur qualifié et certifié. Ces gravures main rendent la chevalière absolument unique et leur profondeur permet de traverser le temps.
La spécialité de la Maison Griffon Joailliers
La création sur-mesure autorise également quelques fantaisies dans cet univers très codifié de la chevalière héraldique. Ainsi, l’anneau peut être réalisé en métal bicolore, en incrustant de l’ébène ou en repensant la chevalière et en inventant un bracelet. Un véritable champ des possibles…
Chevalière héraldique en or rose, plateau bombé, couronne et écu taille moderne et sertissage d’une pièce d’ébène au niveau du corps
Chevalière armoiriée et écu taille moderne gravée dans de la nacre
Chevalière bicolore au plateau en platine et au corps en or jaune, couronne, écu taille moderne et lambrequins
Armoiries portées sur un bracelet façon jonc, agrémenté de diamants